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© DAGOBERTO LINHARES 2007-2017
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Press articles

Concerts and records

CONCERTS

Classical Guitar,

Dagoberto Linhares,

Purcell Room, London.

The "Suite in D major" by Praetorius was the item chosen by the Brazilian guitarist Dagoberto Linhares to open his recital before a large and responsive Purcell Room audience. Right from this start, by careful use of tone echoes, a quickly established dynamic range, and evident technical security, the perforrner was able to communicate the level of listening and concentration which he required. Cross rhythms were fully exploited in the " Ballet " with great effect with the whole suite presented in an unashamed Latin-American style which was certainty vibrant .

"Elogio de la danza" by Brouwer followed and here a powerful performance of technical ability and expressive wisdom was given; this was a stunning présentation with texture and timbre orchestrated against a backdrop of controlled silence. Within this, a wide range of tone quality, and precision of dynarnics, were woven into a highly intelligent interpretation. After this emotional tour de force, six of the "Etudes Simples" were selected from both series, each played with skill and finesse of phrasing. The study entit "Coral" was beautifully controlled and evocative.

Dagoberto Linhares chose to end the first half with "Romance" and "Andantino Variato" by Paganini. This was presented in a appropriately whimsical way, without downgrading the music, and rubato was used yery stylistically without it becorning an excuse for any lack of technical control."Dagoberto's Portrait" by Almeida Prado followed the interval. It is divised into two parts, "Inner Picture" and "Outer Picture", and within these a large range of dynarnic and expressive gestures was demanded, as well as various ways of bending a note. Hopefully, the title will not inhibit other performers from presenting this technically challenging, well structured composition.

"Mazurka, Gavotte" and "Chorinho" by Villa-Lobos, "Rafaga" by Turina, and "Danza Espanola No 10" by Granados were the concluding items, ail presented with great maturity of interprétation. In the "Mazurka" and "Gavotte" the perforrner sets himself an extremely difficult phrasing task by using rubato and dotted rhythms; it is a measure of his ability that this task was well met.

Dagoberto Linhares is a musician who combines a powerful technique with the rare wisdom of being able to use this skill with great intelligence. He was able, by impeccable stage manners and stage presence, to perfectly control both the nature of his expressive interpretations and the exact silence he required between pieces, and is one of few guitariste able to give a concert worthy of any performer.

Gareth Balch


EL COMERCIO (LIMA-PEROU)

... Porque escuchar a este valioso interprète de la guitarra es assistir simultaneamente a la realizacion de un proceso doble de ejecucion y sublimacion de la materia sonora. D. Linhares posee el raro don de poder transpor-se, transformar el sonido y transportarnos. De segurisima tecnica y solida preparacion musical, sus interpretaciones son, sin embargo, la ultima etapa de un largo proceso de decantacion sonora en que, finalmente, solo queda musica poesia.

Magie de la sonorité chaude et nuancée de couleurs mais encore une "tenue" rythmique et de tempo qui dénote le mûrissement du talent de l'artiste n'ayant pas pour autant abandonné la spontanéité qui caractérise son jeu.

Tribune de Genève


Dagoberto Linhares

Guitariste

Au Conservatoire

Comment ne pas être émerveillé par l'immense talent du jeune guitariste brésilien Dagoberto Linhares ? Car rares sont les musiciens -qui atteignent, avant trente ans, une si noble maîtrise de leur instrument ; une maîtrise qui sublime un art merveilleusement abouti d'une technique toujours parfaite et éminemment sensible, d'une aisance qui, à chaque instant, recrée poésie et rêve. A tel point que Dagoberto Linhares fait oublier virtuosité et doigté, bien facture et difficulté instrumentale.

Mardi passé, en clôture de la saison automnale des Concerts-Intermèdes, ce fut en toute évidence le meilleur concert de la série ; et le public lui-même - qui, ne l'oublions pas, n'était pas "le" public habituel des amoureux de la guitare ! - ne s'y est pas trompé : comment d'ailleurs ne pas tomber sous le charme de ce musicien (au plein sens du terme) qui transcende, en esthète minutieux, chaque pièce d'un répertoire aussi bien classique que contemporain : car, pour Dagoberto Linhares, il ne s'agit pas simplement de bien jouer (à quoi malheureusement bien des guitaristes s'emploient et se limitent... ), mais de communiquer et de raconter couleurs et impressions. Ainsi, chaque oeuvre est recréée jusqu'au bout des ongles pourrait-on dire, chaque moment devient évasion irrésistible, cisèlement parfait, car, profondément, Dagoberto Linhares est sensible, de cette sensibilité immense et discrète qui lui fait découvrir la moindre inflexion du texte, la plus petite tension harmonique, la plus innocente des hésitations : et ces oeuvres, souvent approchées d'une manière bien anodine, se parent soudain de l'aura qui distingue les oeuvres de génie.

Sans détailler toutes les pièces de ce programme particulièrement équilibré, il faut relever l'intérêt de "I'Eloge de la Danse" de Léo Brouwer, ce compositeur cubain trop peu connu, dont l'écriture, aux mains de Dagoberto Linhares, prend soudain visage d'évidence, en une vision extatique et pulsionnelle, brillante sans caquant créant ruptures et tensions.

Et ces "Variations sur Malbrough s'en va-t-en guerre" de Femando Sor que le maître Segovia nous a habitué à comprendre simples et classiques : Dagoberto Linhares en relève les plus infimes beautés avec le raffinement qui sied à un compositeur aux limites du classicisme et du romantisme, avec cette perfection immense qui ne doit pas oublier l'humour.

Quant aux oeuvres plus hispaniques, celles de Granados, d'Albeniz, de Torroba ou de Villa-Lobos, elles deviennent sous les doigts j'allais écrire sous le doigté du guitariste des petits chefs-d'oeuvre, irrésistibles de chatoiement coloré et de charme profond.

"Le Courrier" (Genève) Bernard Sonnaillon


Tribune de Genève,

Récital brésilien au Conservatoire,

Le guitariste Linhares.

La "Caboca Bunita" de Catullo Caerense est une suite très simple directement inspirée d'airs brésiliens. Et pourtant, sous les doigts du guitariste Dagoberto Linhares, elle semble dire toutes les nostalgies du monde. Cette infinie "tristeza" tranquillement chaloupée, Linhares la suit en effet d'un balancement souple, l'habille des sonorités les plus douces et la chante avec une sensualité naturelle.

Naturel, le jeu de Linhares l'est d'ailleurs en toutes occasions. Et même si la guitare retrouve au contact des sources brésiliennes dont ce récital faisait un panorama - un berceau naturel que le tempérament européen, hors d'Espagne, lui a toujours refusé, jamais il ne force la note folklorique. Une pièce comme les "Scènes brésiliennes" de Savio pourrait l'y inciter. Mais Dagoberto Linhares, lauréat du concours en 75, s'abstient d'exagération rythmique comme il évite la mièvrerie dans le lyrisme. Et même lorsqu'il entreprend de donner avec quatre études de Villa-Lobos un concentré de son habileté technique, c'est par la plénitude de ses sonorités, par la richesse des couleurs qu'il impressionne.

Remarquablement composé de manière à rendre de l'école brésilienne l'équilibre entre l'élément populaire et de plus classiques influences, le récital de Linhares n'aura pas un moment donné l'impression de brie et de broc. C'est qu'il privilégie, jusque dans les écritures les plus complexes de Marlos Nobre ou de la "Sonata No.l de Prado, le potentiel de charme, de subtilité de son instrument, tout en dominant sans crispation les pires difficultés.

Tâche périlleuse qu'un récital de guitare: par sa facilité, Dagoberto Linhares le fait oublier. Seule ici parle une sensibilité discrète, mais intensément chaude et attachante.

Jean-Jacques ROTH


Dernières Nouvelles d Alsace,

AMUT.

Un guitariste hors pair.

A 24 heures d'intervalles, une autre fin de saison. Et comme pour les abonnés du symphonique, quelle fin de saison des AMUT avec le jeune guitariste brésilien Dagoberto Linhares ! Au foyer du théâtre jeudi soir, une seule petite source lumineuse : un lampadaire. Et une seule source sonore, limpide, cristalline, fine ou jaillissante : l'élégante silhouette d'un jeune guitariste qui communiquait au nombreux auditoire son plaisir effréné à faire parler son instrument. Celui que les sceptiques, les incrédules endurcis ne cessent de reléguer au rang d'accessoire, à une espèce d'imagerie d'Epinal et dont ils se refusent à approfondir l'évolution.

Les délicats tons de pastel de notre beau foyer baignèrent de leur tendresse cette alliance intime du son et de la lumière procurant aux auditeurs un indéniable, un pur ravissement. Une autre intimité encore plus importante, encore plus sensible doublait le féerique spectacle son lumière : celle de la parfaite interpénétration de la musicalité et de la technique qui chez Dagoberto Linhares atteint une rare perfection, fait partager un ineffable bonheur.

L'étonnante variété de timbres et d'attaques, la richesse très diversifiée des nuances, le prodigieux scintillement des traits soutenaient à tout instant une acuité auditive devenue quasiment physique. On ne pouvait qu'adhérer sans réserve à des interprétations fascinantes des danses de la Suite espagnole de Gaspar Sanz qui a donné à la guitare au XVIle siècle ses lettres de noblesse, de la fugue en mi que J.-S. Bach a écrit également pour le luth, le violon et le clavecin, des deux pages éminemment suggestives "Granada" et "Asturias" du grand Albeniz.

Populaire, aristocratique, séduisante surtout, la guitare de Dagoberto Linhares nous livrait en deuxième partie du programme tous les mystères sous les doigts inspirés, agiles et expressifs de son animateur. De la série de pièces de musique contemporaine chacune avait son cachet et d'emblée atteignit son but. "Polifemo d'Oro" de l'anglais Brindle traduit l'atmosphère d'un poème de Garcia Lorca, les études 8 et 12 de Heitor Villa-Lobos ne sont pas pour autant que des exercices de style; "Nesta Rua, Bcîte à musique et Batucada" de I. Savio se disputaient la grâce, le charme, l'élan tandis que cette inoubliable soirée se terminait sur les trois envoûtantes "Valses vénézuéliennes" de A. Lauro


GEERAL ANZEIGER (BONN)

D. Linhares, das wurde schon bei den ersten Takten deutlich, ist ein sehr fein differenzierender Spieler, der die besonders Klangvolle Tonqualitât seines Instrumentes und dessen verschiedene Register-môglichkeiten sprechend zu nutzen weiss. Er erzieit auf diese Art rnelodienbetonte Interpretationen die dabei technisch sehr genau sind und das virtuose Element durchaus nichi scheuen.

RECORDS

(in french only)

Musique pour Quatre Guitares (Gallo 517)

De John Dowland à Astor Piazzolla, en passant par Ravel dans un superbe arrangement de la célèbre "Pavane pour une infante Défunte", Staak, Duarte, Gragnani, Granados, Falla et Scott Joplin, interprétés par le Quatuor Linhares, fondé en 1984.

Voici un quatuor de très grande qualité. Dagoberto Linhares est un extraordinaire guitariste ; on retrouve dans son quatuor les mêmes qualités : virtuosité, précision, dynamisme, ainsi qu'un sentiment musical bien particulier. Ce quatuor fait preuve d'une cohésion, d'un équilibre et d'une recherche de la beauté du son qui en font un des plus convaincants parmi ce type de formation.

"Cahiers de la Guitare" François Dry


Musique Espagnole (Gallo 30507)

La musicalité de ce guitariste n'est plus à présenter. Sensible, raffiné, élégant dans sa manière de phraser, toujours soucieux de la beauté et du velouté du son, comme de la diversité de couleurs. Dagoberto Linhares a groupé des compositeurs du XLXE et XXe siècle. Granados (Valses poétiques) Tarrega (pièces brèves de caractère) F. M. Torroba (Albada) qui prélude harmonieusement la Suite de Sanz. Le charme d'un récital à écouter dans l'intimité.

"La Suisse" Albin Jacquier

....Dagoberto Linhares est splendide de sensualité et de frémissements retenus...

Tout le disque est cette veine : un mélange de précision extrême et de caractère musical exacerbé. La prise de donne juste ce qu'il faut de résonance pour que ces pièces perdent définitivement la sécheresse un peu désertique que leur attribuent tant des guitaristes. Ici, tout palpite et tout vit, avec une sorte d'insolente vocation au bonheur.

"Tribune de Genève" J.J.Roth


12 Études, 5 Préludes - Heitor Villa-Lobos (Gallo 500572)

Le Brésilien Dagoberto Linhares nous offre une version intéressante, délicat et inspiré il trouve toujours le ton juste, il sait aussi faire preuve d'une âpreté adéquate. Ce qui reste incroyable, pour les auditeurs que nous sommes, c'est que malgré l'indigestion due aux innombrables disques consacrés a Villa-Lobos ces dernières années, l'écoute de cette version ne laisse jamais place à l'ennui.

"Diapason" Alexandre Perrin

...M. Linhares, paré des prix les plus convoités, établit à Genève depuis 1971, professeur au Conservatoire de Lausanne, restitue toute la splendeur, mais sans éclat tapageur. Quel doigté, quelle sensibilité, quelle sobriété! Ce disque se situe au rang des meilleurs...

"24 Culture" J.M.P.


Villa-Lobos et la Musique Populaire Brésilienne

Présente la Suite populaire Brésilienne de Villa-Lobos, et des pièces (danses et chôros de Dilermando Reis, Pernambuco, Savio Bernardini), source d'inspiration de toute l'œuvre du compositeur brésilien. Toute ici est un jeu de lumière subtil, plein de finesse, quel enchantement! Un artiste et un répertoire à découvrir absolument.

"Journal des Arts". MKJ